La gestion du capital humain en Afrique

Banques africaines

 

Dans un monde qui se digitalise de plus en plus, et à l’ère du tout-numérique, la jeunesse africaine se compose de générations montantes de femmes et d’hommes qui sont formés et informés de plus en plus. Dans les dix prochaines années, on compte environ onze millions de jeunes Africain(e)s qui feront leur premier pas sur le marché du travail par an. La population africaine représente ainsi la plus grande source de richesse de l’Afrique, mais aussi sa majeure contribution à l’économie mondiale.

De manière à construire un monde plus florissant, il est essentiel de donner une chance à tous les Africains de s’épanouir physiquement et intellectuellement. Les investissements dans le capital humain, via l’éducation et les soins de santé notamment, sont considérés de plus en plus comme un des facteurs indispensables pour la croissance et la prospérité des pays. Ils dévoilent un rapport coût-efficacité très élevé, et permettent de mieux s’adapter à des changements rapides, comme par exemple la transformation technologique à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Le capital humain, correspond à l’état de santé, aux diverses compétences, connaissances et expériences d’une population, et symbolise à l’échelle mondiale la principale richesse d’un pays. Il est considéré de plus en plus comme le principal ressort de la croissance économique d’une nation.

D’autres transformations ont lieu notamment dans le secteur financier, on peut même parler de révolution. Par exemple, l’Internet des objets (IoT) qui fait évoluer les services financiers. On peut citer également la réalité augmentée qui permet de sauter une nouvelle étape en donnant la possibilité de plonger le client dans une expérience prospère et interactive. L’agence bancaire pourrait être entièrement dématérialisée, proposant des rendez-vous virtuels avec un conseiller qui serait symbolisé par un avatar. S’ajoute à cela, le Big Data qui représente aussi un enjeu de taille, alimenté par le décollage du digital et la démultiplication des dispositions d’analyse et de prédiction, la richesse d’informations sur les attitudes des individus n’a jamais été aussi conséquente et accessible. Le Big Data permet ainsi de construire une exploitation performante, responsable et éthique des données personnelles pour faire à ses clients des offres plus pertinentes et personnalisées. Évidemment, cette digitalisation et ou informatisation à outrance-cloud ou ‘‘on premise’’, eu égard aussi aux nouvelles législations couvrant la protection des données, implique un investissement accru au niveau de la sécurité informatique.

Effectivement, en pleine mutation, c’est un secteur qui est à la recherche de nouveaux talents dans un monde en pleine évolution et qui met en avant de nouveaux besoins sophistiqués. Au cours de cet article, nous verrons dans un premier temps comment se traduit le capital humain sur le continent africain. Dans un second temps, nous analyserons le contexte financier particulier de l’Afrique. Dans un troisième temps, nous mettrons en avant les divers challenges liés à la gestion de capital humain et enfin, nous vous proposerons quelques pistes de réflexion concernant cette thématique, notamment le spiritual leadership qui pourrait inspirer la jeunesse africaine et donner un nouveau tournant dans la gestion de capital humain.

Le capital humain en Afrique

Le capital humain correspond à l’un des principaux dynamismes de la croissance économique et de la consolidation de la compétitivité. Les pays ont raison d’investir dans la santé et l’éducation des populations. En effet, une santé détériorée, une malnutrition en continu et le manque de sécurité, peuvent avoir des impacts considérables sur l’état physique et les aptitudes cognitives d’un individu, jusqu’à l’affaiblir et le déstabiliser dans ses performances scolaires et sa productivité.

Dans de nombreux pays, le potentiel des individus n’est pas dispensé de manière égale. Il est important de noter que les investissements asymétriques dans le capital humain comptent parmi les principaux facteurs pouvant expliquer d’importantes disparités sociales étudiées.

La qualité de l’éducation est tout aussi importante. En effet, des enseignants plus expérimentés donneront une meilleure formation à leurs élèves et leur donnent la possibilité d’avoir un revenu plus conséquent tout au long de leur vie. Par ailleurs, fournir aux familles et aux sociétés une protection sociale pertinente, peut permettre de manager les risques et de mettre en sûreté les investissements dans le capital humain.

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